In Zeiten aufkeimender nationaler Egoismen, sich schließender Grenzen, Ramboesque auftretender Staatenlenker und eines deutschen "Heimat"-Ministers tut Besonnenheit not. Denjenigen zuzuhören, die lokale und nationale Zusammengehörigkeit durchaus wertschätzen, jedoch ohne dabei grenzüberschreitende Gemeinsamkeiten aus den Augen zu verlieren.
Zuletzt bot der französische Staatspräsident -wie auch die deutsche Kanzlerin- Beispiele solcher Besonnenheit.
Nationalismus sei das genaue Gegenteil von Patriotismus, vertrat Macron. Vielmehr sei er Verrat am Patriotismus. Nationalismus berge die Faszination für Rückzug, Gewalt und Dominanz - und er begünstige Totalitarismen.
Mögen diese Worte Gehör finden und aufrütteln!
ZitatAlles anzeigenDevant Donald Trump et Vladimir Poutine notamment, Emmanuel Macron a appelé à refuser « la fascination pour le repli, la violence et la domination ». Dans son discours prononcé devant des dirigeants du monde entier réunis pour le centenaire de l’Armistice, le président français a plaidé pour le multilatéralisme.
Emmanuel Macron a commencé son discours de la cérémonie à l’Arc de Triomphe en rappelant le lourd bilan humain de la Première Guerre mondiale. « 10 millions de morts, 6 millions de blessés et mutilés, 3 millions de veuves, 6 millions d’orphelins ». Soulignant que le monde entier était venu se battre sur le sol de France, il a rappelé que « vainqueurs et vaincus furent plongés pendant longtemps dans le même deuil ». « Cela semble loin et pourtant c’était hier », a ajouté le président.
« Additionnons nos espoirs »
«Le patriotisme est l'exact contraire du nationalisme. Le nationalisme en est sa trahison», a insisté Emmanuel Macron. « L’humiliation, l’esprit de revanche, la crise économique ont nourri la montée des nationalismes et des totalitarismes », a-t-il encore insisté, mettant en garde contre le fait que « le cours tragique » de l’histoire pouvait reprendre. «
Additionnons nos espoirs au lieu d’opposer nos peurs », a-t-il lancé alors que les tensions sont particulièrement grandes avec l’Américain Donald Trump, le Russe Vladimir Poutine ou encore le Turc Recep Tayyip Erdogan.
Emmanuel Macron a terminé son discours en saluant la venue des dirigeants étrangers pour ce centenaire, un « rassemblement de la fraternité retrouvée ». « Puisse ce rassemblement ne pas être seulement celui d’un jour », a-t-il rêvé.
(Le Parisien)