Le Café Français

  • Frankreich und Theodorakis, das war immer eine besondere Beziehung. Nicht nur hat Theodorakis in Paris gelebt, dort Musik studiert und diverse seiner Kompositionen zur Aufführung gebracht . Das Land hat ihm auch Zuflucht und Unterstützung in lebensbedrohlichen Zeiten geboten.


    Neben der fanzösischen und internationalen Presse waren es vor allem Kulturschaffende, wie Dmitri Schostakovitsch, Leonard Bernstein, Arthur Miller, Harry Belafonte, Jean-Jacques Servan-Schreiber, die den Machthabern der griechischen Junta Druck machten und letztlich die Freilassung und Ausreise des schwer erkrankten Komponisten nach Frankreich erzwingen konnten.


    Immer wieder hat Theodorakis mit französischen Künstlern zusammengearbeitet und von ihnen Unterstützung erfahren: Filmregisseur Costa-Gavras, Schauspieler wie Yves Montand, Jean-Louis Trintignant und andere, die für die Umsetzung des Films "Z" auf einen Großteil ihrer Gage verzichteten, oder auch der Chœur National de France bei einer der ersten Fassungen des "Canto General".



    Die linksliberale Zeitung "Le Monde" erinnert in ihrem Nachruf:

    Mikis Theodorakis, le compositeur et symbole à la résistance de la dictature des colonels en Grèce, est mort

    Opposant historique au régime militaire en Grèce à la fin des années 1960, le compositeur de la bande originale du film « Zorba le Grec » avait ensuite été député puis ministre de gauche. Il est mort le 2 septembre, à l’âge de 96 ans. Par Patrick Labesse


    Le compositeur grec Mikis Theodorakis à l’Opera de Skopje (Macédoine du nord) lors d’une répétition, le 9 avril 1997.

    Le compositeur grec Mikis Theodorakis à l’Opera de Skopje (Macédoine du nord) lors d’une répétition, le 9 avril 1997. REUTERS

    Un des plus célèbres compositeurs grecs vient de disparaître. Un de ses personnages publics les plus notoires également, pour qui l’engagement politique était indissociable de l’engagement artistique. Compositeur de la bande originale du film Zorba le Grec (réalisé par Michael Cacoyannis, sorti en 1964) qui a rendu populaire la danse du sirtaki (inventée pour les besoins du film), Mikis Theodorakis, symbole de la résistance contre la dictature, figure emblématique de la vie politique grecque, laisse derrière lui une œuvre dense et le souvenir d’un homme debout, engagé à gauche, révolté et résistant jusqu’au bout de ses forces. Il est mort jeudi 2 septembre à Athènes, à l’âge de 96 ans, a-t-on appris de source hospitalière, confirmée par plusieurs médias grecs.


    Mikis Theodorakis naît le 29 juillet 1925 sur l’île de Chios, proche de la Turquie. Il se disait passionné de musique depuis l’enfance. A 12 ans, il couche déjà sur le papier ses premières compositions et donne son premier concert à 17 ans. Lors de l’occupation de la Grèce pendant la seconde guerre mondiale par les troupes allemandes, italiennes et bulgares, il suit en cachette des cours au conservatoire d’Athènes, milite dans la résistance, est à deux reprises arrêté et subit la torture. Pendant la guerre civile qui déchire la Grèce après la Libération, pugnace militant communiste, il connaît à nouveau arrestations et torture.


    Un an après la fin du chaos, en 1950, il est diplômé du conservatoire où est créée son œuvre Assi Gonia. Il part en Crète et fonde son premier orchestre. Plus tard, lauréat d’une bourse, il gagne la France où il va suivre les cours d’Eugène Bigot et d’Olivier Messiaen, au conservatoire de Paris. Au fil de ses compositions (musique symphonique, musique de chambre, cantates et oratorios, musiques de ballet…), il devient un compositeur classique apprécié.

    Musique classique et musique populaire

    « Au moment où il réussit à entrer dans le cercle des jeunes compositeurs internationalement reconnus, il découvre la musique populaire grecque », écrit son biographe Guy Wagner, auteur de Mikis Théodorakis : une vie pour la Grèce (Editions Phi, Luxembourg, 2000). « Ce que j’admire chez lui, c’est qu’il était parti pour faire une carrière dans la musique classique, mais quand il a commencé à jouer ses œuvres devant des bourgeois, il s’est dit “Je ne veux pas faire de la musique pour ces gens-là”, et il s’est mis à composer des chansons », commente pour Le Monde, la chanteuse grecque Angélique Ionatos, une des interprètes, avec la contralto Maria Farantouri, les plus fidèles et talentueuses de Theodorakis.


    Sur les paroles de son frère Yannis, Mikis Theodorakis compose Lipotaktes (« Le Déserteur ») et, sur le cycle de poèmes de Yannis Ritsos, Epitaphios. Suivent d’autres créations magnifiant les textes et la poésie d’auteurs grecs des XIXe et XXe siècles. Après l’assassinat, en 1963, du député de l’EDA (Gauche démocratique unifiée) Grigoris Lambrakis (raconté dans le film Z, en1969, réalisé par Costa-Gavras, dont Theodorakis composera la musique), il fonde la Jeunesse démocratique Lambrakis, qui deviendra alors la plus forte organisation politique du pays.


    Le grand public, hors de Grèce, découvre le compositeur à travers sa musique écrite pour Zorba le Grec, qui sort en 1964. Elle restera l’une de ses œuvres les plus célèbres, avec le Canto General (Pablo Neruda), et Axion Esti, un oratorio composé en 1960 sur les poèmes d’Odysseas Elytis (Prix Nobel en 1979). « Il en a fait un oratorio populaire, et on entendait des maçons le chanter en travaillant », raconte Angélique Ionatos.

    Exilé à Paris

    Arrêté et déporté pendant la dictature des colonels (1967-1974), il est exilé à Paris en 1970, grâce à la pression internationale et les campagnes de solidarité impliquant diverses personnalités (Dmitri Chostakovitch, Leonard Bernstein, Arthur Miller, Harry Belafonte, Jean-Jacques Servan-Schreiber…). Depuis Paris, il mène combat contre les colonels, en créant le Conseil national de la résistance (EAS). Il rencontre le poète chilien Pablo Neruda, à qui il propose de mettre en musique son Canto General, un poème épique en quinze chants, publié à Mexico, en 1950. Il fait une tournée mondiale pour appeler à la restauration de la démocratie en Grèce.

    De retour chez lui, après la chute de la dictature, il dirige pour la première fois à Athènes, en 1975, le Canto General, un oratorio dont il terminera la composition en 1980. Battu aux élections municipales d’Athènes, où il se présentait sous l’étiquette du KKE, le Parti communiste grec, il est élu député en 1981, un mandat qu’il conservera jusqu’en 1986, avant de se remettre à la composition, dont celle de son opéra Medea, créé en octobre 1991 à Bilbao, en Espagne.

     

    Après les élections d’avril 1990, nommé ministre d’Etat sans portefeuille dans le gouvernement de Konstantinos Mitsotakis, il s’engage avec le musicien et chanteur turc Zülfü Livaneli, pour une réconciliation entre les Grecs et les Turcs. En 1992, il quitte le gouvernement, il compose le Canto Olympico pour les Jeux olympiques de Barcelone, prend la direction des chœurs et orchestres symphoniques de la radio-télévision nationale grecque. Il se retranche un temps de la vie publique.


    En 2010, à 85 ans, il retrouve le goût de la résistance et lance un nouveau mouvement politique, Spitha (« L’Etincelle »). L’année suivante, ses propos sur « les juifs américains », responsables selon lui « de la crise économique mondiale qui a aussi touché la Grèce », feront polémique. Theodorakis participe en 2012 aux manifestations contre les mesures d’austérité imposées par le FMI et l’Union européenne. « Il est le dernier lion qu’il nous reste. Il continue à lutter, à parler », commentera plus tard la chanteuse Angélique Ionatos à propos de celui qu’elle considérait comme son « père en musique ».

     

    Le 4 février 2018, au cours d’un immense rassemblement à Athènes, il appelait à un référendum sur la question du nom de la voisine Macédoine. Cloué sur un fauteuil roulant, dans un discours virulent, il martelait son opposition à la signature d’un compromis entre les autorités grecques et l’ancienne République yougoslave. Il a perdu son ultime combat. Le 25 janvier 2019, le Parlement d’Athènes votait ce compromis consacrant le nom officiel de République de Macédoine du Nord.


    Mikis Theodorakis en quelques dates

    29 juillet 1925 Naissance sur l’île de Chios (Grèce)

    1947 Première déportation, à l’île d’Ikaria

    1960 « Axion Esti », oratorio

    1964 Bande originale de « Zorba le Grec »

    1970 Exil à Paris

    1975 Première, à Athènes, du « Canto General »

    1991 Création de son opéra « Medea », à Bilbao (Espagne)

    2010 Crée le mouvement des citoyens indépendants : Spitha (« L’Etincelle »)

    2 septembre 2021 Mort à Athènes

  • Und wieder heißt es Abschied nehmen von einer Ikone ...

    Jean-Paul Belmondo, star populaire du cinéma français, est mort

    Inoubliable dans « A bout de souffle », « L’As des as », « Un singe en hiver », acteur parmi les plus populaires, « Bébel » a commencé avec Godard et la Nouvelle Vague avant de prendre le virage de la comédie et du film d’action. Avec plus de 80 films en soixante ans de carrière, il est mort lundi à l’âge de 88 ans à Paris.

    Par Jean-Michel Frodon

    Publié aujourd’hui à 16h33, mis à jour à 17h04

    « Le Baiser des Champs-Elysées », photo prise sur le tournage d’« A bout de souffle », de Jean-Luc Godard, en 1959, avec Jean-Paul Belmondo et Jean Seberg.

    « Le Baiser des Champs-Elysées », photo prise sur le tournage d’« A bout de souffle », de Jean-Luc Godard, en 1959, avec Jean-Paul Belmondo et Jean Seberg. RAYMOND CAUCHETIER


    https://www.lemonde.fr/dispari…rancais_6093607_3382.html


    Jean-Paul Belmondo en quelques dates

    9 avril 1933 Naissance à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine)

    1951 Entre au Conservatoire

    1959 A double tour, de Claude Chabrol

    1960 A bout de souffle, de Jean-Luc Godard

    1962 Un singe en hiver, d’Henri Verneuil

    1963 Le Doulos, de Jean-Pierre Melville,

    1964 L’Homme de Rio, de Philippe de Broca

    1965 Pierrot le fou, de Jean-Luc Godard

    1973 Le Magnifique, de Philippe de Broca

    1982 L’As des as, de Gérard Oury

    1995 Les Misérables, de Claude Lelouch

    2011 D’un film à l’autre, de Claude Lelouch

    2016 Lion d’or remis à Venise pour l’ensemble de sa carrière

    6 septembre 2021 Mort à l’âge de 88 ans

  • Rückblicke

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    Zum Tod von Jean-Paul Belmondo : Der unsterbliche Filou

    Jean Paul Belmondo, geboren am 9. April 1933 in Neuilly-sur-Seine, gestorben am 6. September 2021 in Paris, im Jahr 2000 in Philippe De Brocas „Amazone“

    Sein unverwechselbarer Auftritt hat Autoren- wie Mainstreamfilme geprägt. Dass er nie einen Oscar bekam, hat nur einen Grund.
    Zum Tod von Jean Paul Belmondo

    FAZ

  • ean-Paul Belmondo, star populaire du cinéma français, est mort

    mais oui ... et sous le pont Mirabeau coule la Seine :) es gibt keine Ausnahmen :(

    Ja, der Schwarm meiner Jugend ;(

    hihi, nee ich fand ihn nicht hübsch, aber Ausstrahlung hatte er. Heute sehe ich das anders, ein toller Schauspieler und französische Filme hatten sowieso immer das gewisse Etwas, das so vielen anderen fehlte. (Haben sie oft auch heute noch).

  • Zitat

    Die Verhüllung des Arc de Triomphe ist vollendet. Eins der großen Wahrzeichen von Paris steckt unter silber-blau schimmerndem Stoff und wird so auf ganz neue Weise sichtbar. Damit ist das seit den 1960er-Jahren angestrebte Projekt von Christo und Jeanne-Claude doch noch realisiert worden. Mehr als 1.000 Arbeiter, Ingenieure und Gebäudekletterer wirkten daran mit. Das Künstlerehepaar selbst erlebt die Verhüllung allerdings nicht mehr: Christo starb im Mai 2020, Jeanne-Claude bereits 2009.

    ich frage hier mal nach dem Sinn :)

  • Ich hab mich auch zuerst gefragt, warum soll der Reichstag verhüllt werden ... aber dann hat es mich fasziniert.


    Aber Kunst ist nicht sinnfrei. Sie öffnet andere Perspektiven, wie du ja weißt.:)


    Rund um den Arc de Triomphe ist der Autoverkehr gesperrt, nur noch Fußgänger und relative Ruhe mitten in Paris ...



  • Rund um den Arc de Triomphe ist der Autoverkehr gesperrt, nur noch Fußgänger und relative Ruhe mitten in Paris ...

    ;) Klingt wie nach einem Terroranschlag (zynischer Vergleich ich weiß) erinnert mich aber spontan an dieses Erlebnis, ich kenne Paris so nicht.
    Und ja, Kunst spielt sich oft im Kopf ab. Auf die Perspektiven wäre ich schon gespannt. der Triumphbogen als Symbol für die Grande Nation ist zumindest nun optisch verschwunden, vlt. sollte man das mit allen "grande
    Nationen" so machen und uns die EineWeltNation gründen lassen, damit die Anfeindungen, Kriege, Mörderei vlt. dem einzig wichtigen Ziel weichen: dem Erhalt unser aller Lebensräume ... gut ich gebe zu, da gibt es einige Hindernisse, aber träumen kann man ja mal ...